|Le si « bénin » AVC de BOUTEFLIKA !

Dessin de Damien GLEZ

Ce week-end, le président algérien aurait été évacué au VAL DE GRACE, l’hôpital militaire parisien, à la suite d'un accident cardiaque, officiellement jugé mineur, selon les autorités algériennes.   

Sur le diagnostic, difficile de pouvoir y redire, je ne suis pas qualifié pour ; et peut-être également sur  la nature "mineure" de sa crise.

Cependant, tout le foin que se sont fait les officiels algériens dans les médias, à travers des communiqués officiels, ou des dépêches de l’Agence Algérienne de Presse ; pour essayer de minimiser l'effet politique de ce transfert médical,  m’a poussé justement à m’y pencher.

D'abord, ce n'est pas la 1ère fois durant son mandat, que le président se fait interné  à l’hôpital militaire parisien, sans pour autant que la procédure, n'ait à susciter autant d’intérêts.

Il ne m'étonnerait pas d'ailleurs, que certains de ses séjours soient totalement passés inaperçus, ou aient en tout cas, suscités moins de remous que ne provoque celui-ci.

Mais s'il en est ainsi, c'est sans nul doute, parce que la variante de la santé du président algérien, ne sera pas insignifiante dans l'éventualité de sa possible candidature aux prochaines présidentielles.

Et vu son âge et accessoirement son état de santé ; un débat ne manquerait pas de s’initier autour de son éventuelle volonté à briguer un nouveau mandat présidentiel, l’année prochaine.

La question; à mon avis s'impose dans la mesure où elle ferait même débat dans l'opinion algérienne, avant que ne survienne l'hospitalisation de BOUTEFLIKA.

Pour l’instant ; l’intéressé lui-même est resté très silencieux sur la question, mais le quotidien algérien AL WATAN, ne l’entendant pas de cette ouïe ; aurait lancé ses premières salves sur le sujet, dans ses colonnes.

Dans cette optique, on pourrait comprendre dans une certaine mesure, la tendance des officiels algériens, à tout mettre en œuvre pour minimiser la maladie du président.

Or de cette manœuvre; en dehors du fait qu'elle contribue certainement à apaiser, sur la santé du président algérien; incite à penser tout au moins, qu'on ne voudrait  pas que la santé présidentielle, puisse représenter, le moindre blocage, dans l'hypothèse d'une éventuelle candidature de BOUTEFLIKA, pour un 4ème mandat.

Le cas échéant, une autre question s'imposera d’elle -même : à bientôt 78 ans, BOUTEFLIKA serait-il toujours  en mesure de diriger l'ALGÉRIE ?

En attendant de répondre à la question,  la version officielle sur la santé de BOUTEFLIKA  d'après son cabinet,  reste sans ambages : "La santé du président ne constitue aucune inquiétude."

Pnerval